Call us now:
Le décret du 14 avril 2025 (n°2025-341) établit le cadre légal du Compte Personnel de Formation coconstruit. C’est une avancée réglementaire importante à suivre de près !
Où en est le CPF coconstruit aujourd’hui ?
Selon les données de la Caisse des Dépôts, le dispositif reste encore marginal. En 2024, seuls 9 600 dossiers ont été cofinancés par des employeurs, ce qui ne représente qu’environ 1 % des montants mobilisés via le CPF.
Malgré ce faible recours, le CPF coconstruit présente un véritable potentiel. Il offre aux salariés la possibilité de se former tout en préservant une partie de leur crédit CPF pour des projets futurs. De leur côté, les entreprises peuvent aligner les formations sur leurs besoins stratégiques.
Des freins et des critiques
Certaines voix s’élèvent cependant pour mettre en garde contre une instrumentalisation du CPF par les services RH, qui pourrait restreindre la liberté des salariés à utiliser leur compte selon leurs aspirations personnelles. Une dérive qui irait à l’encontre de l’esprit même du CPF.
Ce que prévoit le décret
Le décret apporte des précisions concrètes et pose un socle juridique au fonctionnement du CPF coconstruit. Il permet notamment aux entreprises de :
- cibler les abondements sur des formations éligibles, décidées conjointement avec les salariés ;
- déterminer un délai de validité pour l’utilisation des abondements ;
- préciser les modalités de restitution si tout ou partie de l’abondement n’est pas utilisé.
Ce texte pourrait bien relancer l’intérêt autour du CPF coconstruit. Est-ce le signal d’un nouveau départ pour ce dispositif encore trop discret ?